A la limite de ces deux grandes régions inhospitalières, les premiers contreforts de la Cordillère constituent une zone 'alpine', abordable de l'Est, et offrant un relief de montagnes sur quelques kilomètres de large seulement. Dans toute cette région, concevoir le 'tour d'un massif' suppose donc de faire de la randonnée glaciaire sur la moitié du parcours, une option d'ailleurs proposée par les organismes locaux de voyage.

Les deux premières semaines étaient organisées par l'agence lyonnaise 'Terres oubliées', qui avait délégué l'intendance à l'agence Argentine Camino Abierto (Chemins ouverts). L'organisation a été sans reproche, que ce soit du côté de Terres oubliées comme de Camino Abierto.

La troisième semaine a été rajoutée par nous, pour 'rentabiliser' le vol aérien sur une des destinations les plus lointaines et chères à partir de l'Europe, en incluant la découverte du réputé 'Parc National du Paine' :
Sur ce complément, nous avons bénéficié de la collaboration de Terres Oubliées, qui a bien voulu nous consacrer une soirée en leurs locaux à nous expliquer et détailler ce parc national et ses itinéraires, les lieux intéressants, les durées de trajet et sommes à prévoir. ils nous ont également fourni les coordonnées d'une française installée au Chili, à Puerto Natales, comme prestataire de services de voyages, qui s'est occupée de toutes les réservations dans le parc du Paine.
Ces réservations sont en effet obligatoires dans le parc (refuges, cars de retour, ...) et m'ont semblé très difficiles, voire périlleuses à organiser de France.

Le retour en avion a bien sûr dû être décalé d'une semaine, sans difficulté particulière, mais ce décalage s'est ensuite avéré malheureux, puisqu'une grève de la compagnie aérienne argentine Aerolineas bloquait tous les avions au sol depuis 5 jours. Nous avons noué des contacts avec Terres Oubliées pour nous aider dans la résolution de ce problème, mais comme toujours dans ces cas là, c'est le forcing directement aux guichets qui a permis en fait de se sortir du  guépier où nous étions, avec des billets Iberia non échangeables !