Trekkings au Nepal

Trekkings en Himalaya
1997 - 1999 - 2006

Le Népal (capitale : Kathmandou) est un pays de seulement 150KM de large, mais d'une très grande diversité de paysages allant de la jungle aux plus hauts sommets himalayens. Richesse de paysages mais aussi richesse d'individus, avec un nombre très varié de tribus bouddhistes ou hindouistes (Sherpas bien sûr mais aussi, Newar, Gurung, Dolpa, etc...) et partout un accueil chaleureux, en dépit d'une grande pauvreté, de conditions de vie rudes liées à la montagne, mais aussi depuis une dizaine d'années à un conflit entre guérilla maoïste et dirigeants corrompus.
L'Inde ensère le Népal, à l'ouest avec le Cachemire, Ladakh et Zanskar, zones arides et séches, au sud avec la plaine du Teraï, tropicale et infestée de moustiques, à l'est avec le Sikkim, ancienne monarchie intégrée comme Etat de l'Inde dans les années 1970.

J'ai eu le bonheur jusqu'à présent d'effectuer deux treks dans ses magnifiques montagnes. Et un troisième approche, pour novembre 2006. J'en ai ramené -entre autres- des photos à rêver;

1997 : Tour des Annapurnas, au Népal, effectué par l'intermédiaire de l'organisme Nouvelles Frontières et de l'agence népalaise 'Pabil Trek'

Il s'agit du trek le plus effectué, et de loin, au Népal, avec le camp de base de l'Everest, et il est essentiellement fréquenté par des français. Ce n'en est pas moins un trek magnifique, où des panoramas à couper le souffle sur la chaîne des Annapurnas cotoîent les superbes villages népalais. Trois semaines de marche et un col à 5400m nécessitent toutefois une bonne condition physique pour pouvoir l'effectuer dans de bonnes conditions et en profiter.
Malheureusement pour les trekkeurs, 10 ans plus tard, une route en construction sur la partie Est (de Besi-Sahar jusqu'à Manang apparemment !) va rendre ce trek beaucoup moins sauvage. J'aimerais croire que cette construction va améliorer les conditions de vie des habitants de la vallée...

1999: Trekking au Dolpo, au Népal, effectué avec une agence de trek locale 'Chuchura' que je ne recommanderai pas forcément

Le Dolpo est le plus grand district du Népal en terme de superficie, mais peut-être aussi le moins peuplé, car situé à proximité des Haut plateaux tibétains, loin des riches terres arables de la vallée de l'Indus. Cette situation lui a valu de n'être ouvert que très récemment aux étrangers, encore la plus grande partie de cette région n'est elle accessible que par l'obtention d'un permis spécial, et fort prohibitif, de trekking. Cette situation isolée lui vaut aussi d'être une région fortement influencée par un Boudhisme resté très pur, dans un pays à majorité Hindouiste, et de conserver quelques traces de la religion Bön, précurseur du Boudhisme. En fait, le Dolpo ne doit qu'aux hasards de l'histoire de ne pas s'être retrouvé partie intégrante du Tibet actuellement envahi par la Chine.
Cette situation a aussi hélas valu à cette région d'être l'une des premières occupées par les groupes maoïstes; en 1999 déjà, la situation y était préoccupante, et depuis quelques années l'ensemble de la région, hormis la 'capitale' Juphal, est entre leurs mains.

2006: Trekking au Sikkim, à venir, effectué avec l'agence française Odyssée Montagne

Le Sikkim est un ancien état-monarchie indépendant intégré comme état de l'Inde en 197?. Peu connu, hormis la ville de Darjeeling réputée pour son thé, il constitue un appendice de l'Inde s'enfonçant entre le Népal à l'Ouest et le Bhutan à l'Est pour rejoindre la frontière tibétaine au Nord. Sa situation en fait une région nettement plus verdoyante et luxuriante que le côté 'Zanskar', et constitue un très bon point de départ pour un trek vers le Kanchejunga, 3° plus haut sommet du globe après l'Everest et le K2.

Les villes du Népal:

Avant de partir en trek, vous ne pourrez manquer de visiter Kathmandou, ne serait-ce que parce que l'établissement de permis de trekking - devenus cependant, parait-il, gratuits désormais sur le trek des Annapurnas- prend au moins 48h.

Durbar Square, centre historique de Kathmandou, regorge de temples tantôt Boudhistes, tantôt Hindouistes, témoignant tant de la tolérance que de la ferveur religieuse du peuple népalais.
Contrairement à ce que l'on croit souvent, le Népal est un pays avant tout hindhouiste, seul le nord du pays, moins peuplé car aux marches de l'Himalaya, étant essentiellement bouddhiste. Mais la plupart des népalais sont avant tout ... Hindo-bouddhistes, tant ces religions, leurs panthéons et leurs traditions s'entremèlent.

A quelques kilomètres de Kathmandou, Bakhtapur a des airs de ville musée: ancienne capitale du Nepal, elle a été particulièrement restaurée il y a quelques dizaines d'années, et l'entrée de son centre historique est payant pour les touristes.
Toutefois, si vous vous éloignez un peu des rues principales et de la place principale, vous découvrirez que Bakhtapur reste habitée par de nombreux népalais.

Un peu à l'écart de Kathmandou, sur la colline qui domine la capitale, le monastère de Swayambunath est un haut lieu de la religion bouddhiste, et de nombreux pèlerins viennent visiter ces lieux.
Attention, aux dernières nouvelles, il semblerait que la visite de ce site soit devenue payante pour les touristes.
Mais sa découverte garde tous ses attraits, notamment par la vue offerte sur la vallée de Kathmandou. Je vous conseillerais de monter au monastère par la montée située derrière la colline, puis après en être redescendu par le grand escalier, de s'écarter légèrement de la longue rue qui ramène sur Kathmandou pour rentrer par de petits champs cultivés qui jouxtent cette rue.

Note 1 : De nombreuses personnes confondent souvent le Népal, royaume indépendant enclavé au nord de l'Inde et à majorité indhouiste, et le Tibet, nation annexée par la Chine vers 1950, le gigantesque plateau tibétain, peuplé de bouddhistes, étant acculé entre cette Chine et le Népal.
Si vous désirez vous informer sur la situation politique dramatique du Tibet, vous pouvez consulter les sites Tibet Info et France Tibet, qui regroupent de nombreuses informations sur l'actualité tibétaine en France et dans le monde.

Note 2 : Je ne suis pas retourné au Népal depuis 1999. Malheureusement depuis ce temps, la situation politique du pays est inquiétante : après un massacre mystérieux de la famille royale, le nouveau roi n'a guère montré de penchant pour la démocratie, faisant le lit d'un mouvement maoïste autrefois cantonné à l'ouest du pays et désormais omniprésent, faisant des incursions régulières jusque dans la capitale Kathmandou. A mai 2006, un cessez le feu a été décrêté entre les deux parties qui ont par ailleurs toujours veillé à ne pas s'attaquer aux touristes. Il faut dire que le pays est l'un des plus pauvres du monde, et la manne touristique est là-bas à la fois une plaie et un ballon d'oxygène pour ce pays. Il ne semble pas à ce jour que la situation politique locale interdise de s'y rendre, et les grandes destinations telles que l'Everest ou les Annapurnas sont tranquilles. N'hésitez toutefois pas à vous renseigner sur la situation politique du moment.

	Durbar Square, centre historique de Kathmandou, regorge de temples tantôt Boudhistes, tantôt Hindouistes, témoignant tant de la tolérance que de la ferveur religieuse du peuple népalais. Contrairement à ce que l'on croit souvent, le Népal est un pays avant tout hindhouiste, seul le nord du pays, moins peuplé car aux marches de l'Himalaya, étant essentiellement bouddhiste. Mais la plupart des népalais sont avant tout ... Hindo-bouddhistes, tant ces religions, leurs panthéons et leurs traditions s'entremèlent.
A quelques kilomètres de Kathmandou, Bakhtapur a des airs de ville musée: ancienne capitale du Nepal, elle a été particulièrement restaurée il y a quelques dizaines d'années, et l'entrée de son centre historique est payant pour les touristes. Toutefois, si vous vous éloignez un peu des rues principales et de la place principale, vous découvrirez que Bakhtapur reste habitée par de nombreux népalais.
	Un peu à l'écart de Kathmandou, sur la colline qui domine la capitale, le monastère de Swayambunath est un haut lieu de la religion bouddhiste, et de nombreux pèlerins viennent visiter ces lieux. Attention, aux dernières nouvelles, il semblerait que la visite de ce site soit devenue payante pour les touristes. Mais sa découverte garde tous ses attraits, notamment par la vue offerte sur la vallée de Kathmandou. Je vous conseillerais de monter au monastère par la montée située derrière la colline, puis après en être redescendu par le grand escalier, de s'écarter légèrement de la longue rue qui ramène sur Kathmandou pour rentrer par de petits champs cultivés qui jouxtent cette rue.