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2 TMB, effectués en juillet 1991 et juin 2002 |
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La genèse |
L'organisation |
L'itinéraire |
Les étapes |
Liens |
Il s'agit grossièrement
de l'itinéraire classique du TMB esquissé ci-contre, avec
les variantes suivantes: - Départ des Gaillands
(lac), au Nord des Houches, donc à
mi-chemin de la partie '9' ci-contre
- Variante intéressante par le refuge de Tré la Tête - Petit détour à la Tête Sud des Fours, et descente en balcon sur les Mottets - Frontière Italienne : le temps n'a pas permis une montée au Mont Fortin - Italie : magnifique variante par la combe de Bellecombe - Suisse : Variante avortée (orage) au refuge d'Orny - Suisse : Contournement du col de Balme par les Tseppes - France : Arête de l'Aiguillette des Posettes |
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Nous nous étions par
ailleurs fabriqué ce petit topo contenant
l'ensemble des infos et pense-bête dont nous avions besoin pour
cet itinéraire;
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Journée | Itinéraire | Commentaire |
J0 | Trajet pour les Gaillands, vallée de Chamonix |
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J1![]() |
Pour
ce premier jour,
Coco et son amie Audrey nous accompagnent : elles reviendront demain
à Chamonix après avoir dormi avec nous au refuge. Des
Gaillands, nous commençons à longer le lac des anglais,
puis suivons l'Arve jusqu'aux Houches. Nous prenons ensuite un pont
pour passer au dessus des voies et de l'Arve, et arriver au centre
ville des Houches. De là, nous montons au col de Voza, où
nous redescendons à destination du col du Tricot.
Malheureusement, le chemin qui monte pour traverser le glacier est
annoncé fermé : nous devons entamer une descente le long
du torrent pour rejoindre le prochain pont avant de remonter l'autre
versant : là, nous nous apercevrons que le chemin était
en fait redevenu praticable ! 1h20 de détour pour rien !
La montée au col du Tricot est du coup plus rude, et la redescente aux chalets de Miage longue pour Audrey ! |
Une longue 1ère journée, compensée par
un refuge bien agréable et un panier pic nic du niveau du
dîner : pantagruélique ! |
J2![]() |
Après avec quitté
Coco & Audrey puis une petite montée au Truc, nous
redescendons pour Les Contamines; je laisse Marie au dessus du village
pendant que je vais faire quelques courses, puis rejoins Marie : nous
suivons alors le chemin en montée vers le refuge-hôtel de
Tré la Tête, avant de redescendre direction Nant Borrant :
après la belle cascade de Combe Noire, nous restons sur flanc
est pour traverser les prairies de la Giettaz, et ne rejoindrons le
chemin de la Balme qu'un km plus loin, à la Rollaz; de
là, nous filons droit en fond de vallon vers la Balme, premier
refuge de mon 1er TMB (nous étions alors partis du Cugnon). Nuit
au refuge.
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Une
journée qu'il est
possible de raccourcir en restant sous le refuge de Tré la
Tête |
J3![]() |
De la
Balme, un seul sentier,
impossible de se tromper, vers le col du bonhomme, marqué par
une petite cahute. Le col lui-même est sous une neige
relativement dure, son franchissement ne pose donc pas de
problème particulier. Du col, nous bifurquons sud-est à
flanc, avec le Beaufortain en panorama, à destination du Col de
la Croix du Bonhomme; nous restons au dessus du refuge, pour bifurquer
nord-est droit sur la Tête Sud des Fours, un petit détour
qui me faisait envie. Là, nous redescendons dans la neige dans
le Vallon des Glaciers par un sentier bien plus agréable que le
gros chemin en bas du vallon, que nous avions rallié directement
lors de mon premier TMB. Nous arrivons ainsi au refuge des Mottets par
la rive droite, un petit pont et nous arrivons direct aux Mottets et sa
bergerie à bas flancs, heureusement inchangée depuis 1991;
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Une longue journée là aussi, mais par un
très beau soleil depuis notre départ |
J4![]() |
Au lever, le brouillard matinal
menace; je choisis donc de me contenter du col de Seigne -en 1992, nous étions monté
au collet de la Seigne pour rejoindre le col de Chavannes et le Mont
Fortin, mais là c'est
l'occasion de découvrir le trajet qu'avait suivi Coco-. Sage
précaution, car pendant la montée le brouillard
s'épaissit, mais le chemin est difficilement perdable; la
montée nous mène tranquillement au col, où une
éclaircie nous permet de voir la redescente du côté
italien.
Nous passons au large du refuge
italien Elizabetta -qu'on nous a
déconseillé- et poursuivons en fond de vallon,
sous un soleil de retour, droit sur le lac de Miage, où nous
pic-niquons. Des caillous et bouts de glace tombent
régulièrement du bord du glacier de Miage, où 2
ans plus tôt un raz
de marée a emporté deux touristes imprudents...
Nous repartons
l'après-midi pour le refuge du col Checroui, où j'avais
également dormi à mon 1er TMB; la remontée s'y
avère plus longue que je ne le croyais...
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Si le temps
est clément, la montée au collet
de la Seigne et au Mont Fortinest sûrement plus agréable,
avec un magnifique panorama sur le massif |
J5![]() |
De
col Checroui, une longue
descente rébarbative (-700m), en partie le long de grosses
pistes servant pour le ski amène au charmant village de Dolonne,
magnifique ruelles et maisons traditionnelles; il faut ensuite
traverser la rivière Doire et la grosse route venant du tunnel
pour arriver à Courmayeur la touristique; j'avais prévu
une journée plus courte pour profiter de quelques heures de
repos à une terrasse, mais le dimanche, Courmayeur est bien
moins active que Chamonix ! Nous en profitons pour pic-niquer au calme
dans le parc municipal, avant d'entamer la montée au refuge
Bertone, situé sur le surplomb au-dessus de Courmayeur (+750m).
Le bâtiment de 1991 est toujours là, mais uniquement pour les repas : quelques cabanes ont été construites autour depuis pour héberger les randonneurs en petits groupes. Vu le monde, plutôt que de payer pour une chambre séparée, nous nouss contentons du dortoir, où nous sommes... seuls ! |
La ville de Courmayeur est plus animée en semaine
l'été, mais ne pas compter trouver beaucoup de commerces
ouverts pour se ravitailler un dimanche de juin... |
J6![]() |
Lever matinal pour profiter du
lever de soleil sur le Mont-Blanc avant le petit-déjeuner.
Plutôt que de redescendre droit sur le col Ferret, j'ai choisi de
rester en crêtes toute la journée face à la
chaîne, et le spectacle ne m'a pas déçu; nous
parcourons donc la montagne de Saxe par la tête Bernada puis la
tête de la Tronche, sommet tranquille de la journée, avant
de redescendre droit sur le col Sapin, qui permet de basculer sur le
vallon suivant dit d'Entre-deux-Sauts. La canicule est telle à
midi que nous devons nous abriter avec un montage de cape de pluie sous
les bâtons de marche formant piliers !
Puis nous redesendons ce vallon face à la chaine du Mont-Blanc pour passer au refuge Bonatti où nous n'avions pu réserver (déjà plein). Tant mieux, ce refuge est très bien situé, mais trop léché, alors que son abord laisser penser à une bâtisse plus rustique... Nous avons donc réservé à l'hôtel de La vachey, ce qui nous oblige à redescendre tout en bas, et même revenir un peu (15mn) en arrière dans le val Ferret. |
Sans doute la
plus belle journée du tour, par ses
panoramas, son beau temps, nos jambes entraînées mais
encore en pleine forme ! |
J7![]() ![]() |
Le
départ est classique,
en fond de Val ferret, jusqu'à Gruetta, juste avant Arnuva,
où nous laissons le gros des TMBistes continuer droit dans la
vallée pour monter dans Bellecombe : le sentier monte
à flanc ouest, et se rétrécit à un moment
juste assez pour me faire me demander si l'on va pouvoir poursuivre;
visiblement des éboulements ont eu lieu récemment, et des
panneaux engagent à avancer précautionneusement... Mais
rapidement nous parvenons dans le vallon même, visiblement peu
fréquenté, où nous remontons le torrent à
la recherche d'un gué pour passer sur l'autre côté.
Nous finissons par le trouver, quasiment en face des ruines où
j'avais prévu d'attaquer la montée, ça tombe bien !
Après avoir traversé le torrent, je rejoins la cahute en ruine; derrière sur sa droite, le terrain est 'grimpable' sans les mains, le ruissellement des eaux crée des sortes de petites marches, paliant l'absence de sentier. Ce n'est qu'arrivé en haut que je trouve une petite sente, qui part en balcon plein nord en direction du col Ferret. Le panorama sur la chaine du Mont-Blanc est splendide, et poursuit admirablement celui de la veille, en terrain plus sauvage. Parvenu au bout, nous somme à l'altitude du Col Ferret : il faudra juste redescendre une centaine de mètre pour rejoindre le TMB qui y mène. Nous voilà en Suisse. La redescente du col est assez longue, et se fait notamment à travers des névés. Nous passons à la Peule, où une buvette permet désormais de se désaltérer un peu, puis reprenons la descente vers la Léchère où nous avons réservé en gîte. Nous y serons seuls à dormir. Encore une journée de beau temps... |
Une assez longue journée de marche, mais le
détour par Bellecombe vaut vraiment le coup, comparé
à l'itinéraire standard qui reste en fond de vallon. La
montée au col Ferret est du coup indolore. |
J8![]() |
Au lever, le temps s'est
couvert, pour la 1ère fois depuis notre départ. Dommage,
car nous avons prévu une bonne journée de montée,
mais nous verrons à l'entrée du vallon de Saleina, qui
doit nous mener vers la cabane d'Orny.
Le sentier est tranquille, plat légèrement descendant,
puisqu'il s'agit simplement de descendre le val Ferret suisse
jusqu'à l'embouchure de Saleina. Arrivé à ce
point, le temps s'est transformé, quelques coups de tonnerre
s'entendent... Marie se plaignant de mal au ventre, le problème
est réglé : nous descendons sur Praz de Fort, et
commençons à faire du stop. Une voiture nous prend
à Issert, et nous emmène à Orsières (~10km)
où la pharmacie n'ouvre qu'à 14h. Le temps de grignoter
le pic-nic, la pharmacie rouvre, et je mets Marie dans le bus pour
Champex, pendant que je retourne en stop là où nous
avions laissé notre TMB. je retrouverai Marie à Champex
dans la soirée.
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La variante
sur Orny n'a pu se faire à cause d'un
orage qui menaçait, et un mal de ventre qui a
nécessité de descendre à une pharmacie à
Orsières |
J9![]() |
Cette
journée était initialement prévue pour rallier
Orny au gîte d'Arpette. Champex n'en étant qu'à 2
ou 3h, cette journée va constituer un jour
de repos pour permettre à Marie de se remettre. Lever tardif
donc, et petit tour sur le lac, le temps s'étant remis au beau,
avant de monter au gîte
d'Arpette pour se préparer pour la Fenêtre d'Arpette le
lendemain.
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J10![]() |
La montée à la
fenêtre d'Arpette se fait très bien, nous sommes en fait
les premiers partis ce matin, et quelques marmottes sont
présentes au moment de tourner plein nord et de découvrir
la Fenêtre d'Arpette. La montée à la fenêtre
s'avère en fait moins difficile que dans mon souvenir, et du
coup Marie que j'avais prévenue de la difficulté de la
journée a une agréable surprise.
Le temps est toujours au beau, et le panorama sur le glacier du Trient est magnifique. La redescente le long du glacier d'Orny est difficile (bcp de caillasse) dans les 100 premiers mètres de dénivelé, mais elle paraît surtout longue sur la fin, ce glacier n'en finissant pas... Après la Prise de Bisse, encore une longue distance nous sépare de Trient où nous avons réservé une chambre d'hôtes qui s'avèrera... spéciale, disons... |
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J11![]() |
Pour
changer de mon premier TMB, j'ai choisi de contourner
complètement le massif pour longer en balcon au dessus de
Vallorcines. Nous passons donc aux Tseppes, délaissant la
directe au col de Balme, et c'est au Béchat que nous bifurquons
plein Est pour rejoindre le chalet du Col et y prendre une boisson
chaude, car le temps s'est couvert, un petit froid et quelques
ondées se sont installées. Du coup, déception, la
découverte du Massif du Mont Blanc de ce côté
français n'a pas été aussi belle
qu'espérée...
Nous reprenons au col des Posettes, en espérant une éclaircie, mais celle-ci se refusant, le passage à l'Aiguillette des Posettes où nous étions passées en 1991 ne présente plus d'intérêt... Nous rejoignons donc directement Tré le Champ et le charmant gîte de Béatrice, La Boerne. |
Par beau temps, la montée aux mottets poure
rejoindre les Cheserys vaut le coup : l'itinéraire est sauvage,
et le point de vue sur le Massif superbe. |
J12![]() |
Au lever, le temps est
carrément pourrave, pluie intense. Nous retardons donc un peu
notre lever, puis après le petit déj, décidons
d'attendre encore jusqu'à 10h30. A 10h30, peine perdue, nous
enfilons nos capes de pluie et, plutôt
que de monter au col des Montets pour rejoindre les Cheserys,
descendons sur Argentière : au moins, s'il pleut toujours
pourrons nous nous y abriter et manger chaud.
A Argentières, toujours pas beau, nous nous réfugions donc pour noyer notre peine dans une pizza à la tartiflette. Ce qui permet au soleil de repointer le bout de son nez, et nous encourage et monter tout de même au Cheserys pour rallier ensuite La Flégère : Il ne sert à rien par ce temps de monter au Lac Blanc. Le refuge de La Flégère nous surprend : placé juste en dessous de l'arrivée du téléphérique, je ne l'avais jamais remarqué', et en plus il est tout à fait charmant ! |
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J13![]() |
Au
départ de la Flégère, le temps est à la
brume, mais qu'importe, nos affaires ont séché ! Nous
suivons le sentier en balcon qui rallie Plan Praz, le trajet est donc
facile malgré beaucoup de combes successives. Mais le temps
reste tristounet. Nous avons prévu de pousser jusqu'au
delà du Brévent, au refuge de : la journée
sera donc un peu longue.
Mais déjà à mi-chemin de Plan Praz, Marie en a marre |